jeudi 29 octobre 2009

Bientôt la fin des vacances et le début du boulot!

Nous avons passé ce début de semaine à courir après des paquets postaux à Grenade, et on y retourne à Orgiva. Grande solidarité avec les sdf, quand on n'a pas d'adresse, c'est ultra chiant de se faire envoyer le moindre truc. Comme la maison est isolée, il n'y a pas moyen que le facteur la trouve, et on ne va pas non plus lui demander de monter 4 kilomètres, de redescendre un km vers le village par la petite route, puis de trouver le chemin de terre entre 2 maisons pour monter au gite. Notre attente de 2 heures sur le quai de chargement de l'entrepôt de DHL a été récompensée, nous avons enfin récupéré presque tous nos paquets. Nous sommes maintenant imbattables en poligono indutriels, charmantes banlieues de Grenade. Pour trouver ce fameux entrepôt, on a du demander à 4 personnes sans arriver à trouver, et on a fini par suivre un camion jaune pour lui demander où était la rue.

On a quand même profité d'être dans une grande ville pour nous ravitailler;
Voilà une petite partie de nos provisions, un peu plus et ça va sentir l'épicerie de nos campagnes :)

Bayacas!

Nous sommes quand même dans un village hautement connu (oui, il est un peu en altitude). Juste au dessus d'Orgiva, qui est déjà une petite ville de montagne, on accède à Bayacas par une petite route raide qui descend entre le vide de la vallée et les arbres contre la paroi rocheuse. Ça tourne et on finit par arriver sur une petite place avec un arbre, un banc, 3 petits vieux et 12 voitures garées. En tout dans le village, il y a une église, une cabine téléphonique, mais on a piqué le téléphone il y a 4 mois, et 20 maisons accrochées à la colline. Il y a aussi par mal de chats, et surtout des corniaux. Il ne s'agit pas là de chiens, mais de corniaux: des trucs qui se sentent obligés d'aboyer dès que vous passez à moins de 50 mètres de leur grillage, et même si personne ne passe, ils se sentent obligés de se manifester. Ce genre de bête est universel ici.
Iil n'y a que quelques anciens qui sont encore au village, quelques jeunes qui viennent les voir de la ville les we, et surtout les britishs! Ils sont partout ces gentils anglais, et il y a de tout:
depuis l'ancien cadre de la city qui a tout plaqué pour faire de l'huile d'olives et des chèvres, jusqu'au plus grasseux sdf pseudo new age qui attends les extra-terrestres.
Il faut dire qu'il fait un climat autrement plus agréable qu'en terre grande bretonne: 360 jours de soleil par an, nous sommes le 27 octobre et on n'a pas encore sortis les pulls, sauf le soir. J'avoue que je n'ai pas testé la piscine parce que comme les nuits sont fraiches, l'eau ne se réchauffe pas assez à mon goût.
A Orgiva on peut croiser des dizaines de voitures couvertes de poussières, avec le volant à droite bien entendu, pleine de gars ou de filles, on sait pas toujours très bien, les cheveux en rasta.
Les propriétaires du gite sont belges ou français et madame a l'air anglais aussi, mais son accent n'est pas très clair. Elle nous a raconté qu'ils ont passé les 10 premières années de leur mariage à voyager en stop dans le monde entier... tient, drôle d'idée! ;) maintenant ils s'occupent de leur gite et font de l'huile d'olives depuis 11 ans dans ce petit village avec leurs enfants ados.

mardi 27 octobre 2009

Première casse!

Nous décidons de nous lever tôt et d'aller faire une rando autour de Pampeinera. Il faisait un beau temps clair, pas trop chaud. Nous avons déjeuné à Pampaneira au retour, puis fait une halte à Bubion pour jeter un œil au village. Nous avons toujours le problème de trouver une place assez grande pour nous garer. Nous avions trouvé un beau parking, mais avec une montée un peu sévère. À la montée, comme d'habitude dans ces cas là, les béquilles ont touchées le bitume puisqu'on est assez long après les roues. Quand on est partis, on s'est dit qu'il faudrait mieux coller le talus à droite pour prendre le moins de pente possible. Et bien c'était une mauvaise idée. J'étais dans la rue devant pour m'assurer de la circulation et en tournant on a arraché le petit luminion et le réflecteur à droite. Une partie du pare-choc est bien entamé aussi. Benji ne s'est même pas rendu compte qu'il arrachait tout ça puisqu'il pensait que c'était juste les béquilles en touchant par terre. En fait, une dame nous a dit plus tard qu'on avait peut être touché une branche qui dépassait du talus, ce qui serait donc un peu moins de notre faute. Enfin bref, on a pété notre premier truc sur le camping-car, mais par excès de zèle. On sait désormais que cette pente était un peu raide. Le résultat c'est un luminion cassé. On a remis le pare-chocs qu'on va pouvoir scotcher je pense. Quant au réflecteur, on l'a récupéré il est juste cassé en 2, et on espère le refixer. Comme on avait pas de gros scotch (c'est mal, on avait lu qu'il en fallait dans la boite à outils, mais j'ai procrastiné d'en acheter) le morceau de pare-chocs est tombé, et voilà c'est malin les jeunes, comme ça on a un trou à l'arrière du camping-car. Bon, mais rien de dramatique.


Voilà le travail... là on a sorti les béquilles

Malaga





Visite dans la journée de Malaga:

Le musée Picasso. Le peintre est né dans cette ville qui s'en sert un peu pour se donner du lustre pour être honnête; le musée a quelques pièces, inconnues pour la plupart, mais c'est un peu léger on a trouvé.
Le Gibralfaro, belle forteresse arabe, et l'Alacazaba, l'autre morceau de la forteresse plus bas vers la mer.
Un petit avant-gout de l'Alhambra bientôt :)

dimanche 25 octobre 2009

Salobrena

Salobrena est une petite ville sur la côte vers Malaga. C'est une ville à plusieurs visages: un ancien et un moderne.
C'est le moderne qui est le plus curieux; l'une de ces villes construites de toutes pièces par la folie immobilière espagnole, celle qui met l'Espagne au chômage en ce moment justement.
Nous nous trouvons sur "la côte tropicale", l'extrême sud de l'Espagne qui a un climat digne des tropiques: des palmiers, des cannes à sucre y poussent.


Le visage neuf de cette pourtant ravissante petite ville:



ravissantes maisons toutes identiques...et toutes fermées!





rando

Voilà une ballade à Bubion, village blanc des Alpurajas.

Il fait beau et chaud, mais nous sommes quand même en automne!



samedi 24 octobre 2009

Et oui, il est lourd et long, mais il arrive à grimper, la preuve!


activités manuelles!


Les hauts plateaux indiens où l'on cultive le thé?

Les camions sur les routes d'Ouzbekistan?

... et non, pas encore! l'Andalousie!!

quelques bricolages...


Bon, rien de grave là, on met juste des prises de courant supplémentaires.
Benji nous remet de la colle sur le toit

Un petit arrêt pour la nuit à Venise... heu pardon à Bayonne
et un arrêt pour la nuit à Madrid et pour dire bonjour à Paloma! :)

Long road!

1700 kilomètres plein sud! le soleil arrive et l'air se réchauffe