vendredi 2 avril 2010
jeudi 1 avril 2010
La géographie appliquée
Le voyage en camping-car a cet avantage de voir les kilomètres, de réaliser qu’aller à Madrid ou Venise n’est pas la même chose, une sorte de géographie appliquée. On redécouvre les montagnes comme obstacles naturels à la circulation, et on découvre douloureusement que passer un tunnel dans les Alpes est loin d’être gratuit. On peut expérimenter les changements de températures en fonction de l’altitude. C’est saisissant de voir qu’il y a de la neige en haut d’une côte, alors qu’il n’y en avait plus au raz de l’eau sans qu’on ait eu l’impression de gravir des montagnes. L’autre élément qu’on réalise aussi est la confrontation aux éléments naturels. Changer de lieu tous les jours nous fait rencontrer différentes températures et, différents climats. Comme on a un thermomètre hygromètre, on sait précisément la température et l’humidité.
Ex : Venise le matin : 96% d’humidité.
Petit village sur la route vers la Croatie : 40%... Venise donne l’impression de dormir dans une baignoire, tout est moite et froid, c’est charmant.
Eureka!
mercredi 31 mars 2010
photo de croisière?
Voilà enfin cette fois le soleil et la mer : la Croatie ! C’est désormais une destination « classique », surtout en camping-car, mais quel plaisir d’arriver sur ces côtes « sauvages », comme si on était les premiers à avoir l’idée d’aller voir là bas. Après la foule de Venise, et son usine à touristes à qui vous fera payer les yeux de la tête la bouffe la plus dégueulasse possible, vous avez envie d’embrasser le serveur qui vous fait payer 2 euros pour une glace en terrasse. Surtout en cette saison, où les autochtones sont un peu tranquilles. On lit parfois (on tente de lire…) des récits de voyage en Croatie, et bizarrement les gens se plaignent qu’il y a beaucoup de monde ici en aout…. Nous en mars, ça va ! ;)
Dormir sur la plage bercés par les vague et réveillés par le soleil… ou bien par monsieur l’agent qui nous rappellerait l’article 42 du règlement de la ville qui interdit justement aux camping-cars de se mettre là. Et oui parce que la principale discussion des camping-caristes sur les forums à propos de la Croatie est toujours celle-ci : « le camping sauvage est interdit dans ce pays, il faut donc aller systématiquement au camping. »
Voilà l’occasion de faire un petit cours sur une notion juridique du code de la route : camper n’est pas stationner.
Stationner signifie être posé sur ses 4 roues et uniquement. (c’est chouette le droit, c’est simple ! ;)
Camper signifie sortir l’auvent, les calles, les béquilles, la table (de camping justement, il y a un indice!), les chaises, les gamelles pour le chien, la tente pour les enfants, faire sécher le linge, et jouer aux boules dehors devant le camion.
mardi 30 mars 2010
la fine équipe
Je cuisine et je prévois les repas, sur les suggestions (voir plus ;) de mon cher mari. Lui conduit le camping-car, et il s’occupe de casser les luminions. On va, je pense, pouvoir déterminer un ratio de luminions par kilomètre parcouru. En effet, on en a cassé 2 lors du premier voyage, et nous cassons notre premier au bout d’à peine 10 jours. A part ça, il conduit très bien ce gros balourd de camion. 2,20m de large et
Si voyager en camping-car fait un peu « manouches », camping amélioré, nous, nous découvrons les joies du camping-car. Nous avons vécu pendant 2 mois en hiver, le froid, la nuit à 17h, l’humidité, les problèmes d’électricité et de toilettes. Désormais tout va mieux : toujours notre cher problème de fusible qui saute sans qu’on lui demande rien, mais désormais, on a pris l’habitude de l’enlever à chaque fois qu’on roule. Les toilettes sont donc formidablement inodores.
Pour ceux qui n’ont pas suivi nos aventures de novembre et décembre, nos toilettes ont un système d’extraction d’air qui fonctionne avec un fusible qui grille quand on roule. Réparateurs, spécialistes sur les forums, rien n’y fait, il saute toujours et on ne sait pas comment faire.
Ensuite nous expérimentons d’avoir chaud ! Le climat est bien meilleur, la nuit, il ne fait pas en dessous de 10 degrés. Et on n’hésite plus à allumer le chauffage, sans problème de butane et de propane.
Enfin, on s’habitue. On maitrise les habitudes de ce type de voyage, et on n’y prête donc beaucoup moins attention. Sans compter aussi qu’en Italie, c’est le pays des camping-cars, il y a des aires de vidange partout, on oublie cette contrainte des eaux usées.