jeudi 31 décembre 2009

Mais ou sommes nous donc depuis une semaine?

Et bien nous faisons une petite pause technique à notre point de départ à Angers!
Plutot que de passer au Maroc, où il y a d'ailleurs des inondations, nous avons préféré remonter toute l'Espagne et rentrer en France.
On espère que la pause ne sera pas trop longue, mais justement, vous aurez bientôt un nouveau blog!!!

jeudi 24 décembre 2009


Voilà, à Noël on mange du chocolat :)
Après avoir traversé le froid, la neige, toute l'Espagne pour échapper à ces températures indécentes, nous sommes maintenant... dans les inondations!
Nous avons passé la nuit à Cadiz, magnifique ville fortifiée contre la mer, où la tempête sévissait hier, et aujourd'hui encore. Il fait bien 20°C, mais 90% d'humidité tellement il a plu sans arrêt depuis plusieurs jours. L'air est irrespirable, on a l'impression d'être sous les tropiques. D'ailleurs, il y a des inondations au Maroc....
Mais sinon ça va! :)

Joyeux Noël!

mardi 22 décembre 2009

Voilà la suite de notre périple:
Lisbonne, puis Porto, excursion dans la vallée du Douro.
Après le Portugal, on est allés à Saint Jacques de Compostelle, et à Ferrol, sur la côte de Galice tout au Nord. C'est là que c'est devenu très frais, et qu'on a décidé de redescendre vers le Sud jusqu'à Jeres et Cadiz en 48h, sur la cote sud.

lundi 21 décembre 2009

On est passés!

Voilà, y'avait plus que ça à faire, et rapidement. En se levant ce matin, 10 à 15 cm de neige partout autour de l'hotel qu'on avait trouvé... et bien sûr, pas de deneigeurs en vue. Heureusement, on était restés très près de l'autoroute, on l'a donc rejointe et direction le Sud!!
500 km dans la journée pour sortir de cette neige: ce soir nuit prévue à 10°C, le pied :)))
Heureusement, on a reçu des colis de la Croix Rouge, heu pardon, de la Mamounette, avec des tas de choses dedans, dont les indispensables chocolats de Noel, et une bonne vingtaine de livres.
Pour ceux qui doutent encore, ça bosse dans ce camping-car, qui se transforme périodiquement en « gros bazar ».




dimanche 20 décembre 2009

Mais pourquoi fait-il si froid dans le camping-car?

Mes nombreux lecteurs vont se demander pourquoi on arrive à des températures si ridicules dans notre maison, "ya ka mettre le chauffage"!
Certes, c'est ce que nous faisons, mais après le passage par le Portugal, et quelques aventures, il a été impossible de trouver une bouteille de propane ET un adaptateur adapté...
Les bouteilles espano portugaises n'ont pas le même embout, il faut un adaptateur, et il nous faut normalement du propane, gaz adapté à un usage en extérieur jusqu'à -40°C alors que le butane classique n'a plus assez de pression à moins de 5°C. (Et voilà, vous avez appris un truc aujourd'hui: la différence entre butane et propane ;)
Nous avions donc plusieurs adaptateurs propane, et une bouteille de propane, mais pas de la même marque, voilà que ça ne marchait donc pas!!
Muni d'un adaptateur soit disant pour butane et propane, mais qui ne marchait pas pour le propane, on s'est résigné à acheter du butane, sachant qu'on ne pourrait l'utiliser s'il faisait trop froid.
Il était donc normal qu'à une heure du matin, le chauffage se soit arrêté... :)
C'est chouette le tour d'Europe :)

Fuite en avant!!


Les limites sont dépassées! La photo est prise à l'intérieur bien entendu...
On espérait visiter la Galice, mais là, le matériel et l'équipage ne suit plus, on prend donc les grands moyens et on fuit la zone glacière pour se précipiter au Sud.
Demain: halte à Madrid, et ensuite, étape à Jerez à l'extrême sud en attendant de prendre le bateau pour le Maroc.

Santiago de Compostela

Nous voilà donc de retour en Espagne, où on peut se faire comprendre ; Benji parle espagnol, et je devine maintenant de quoi on parle, même si je ne parle pas espagnol. Surtout, les gens ici parlent au moins trois mots d’anglais pour se faire comprendre ! On a un peu l’impression d’être revenu dans une civilisation connue, où on risque moins notre vie sur les routes (voir nos impressions sur le Portugal).

Nous sommes passés à Saint Jacques de Compostelle, grand lieu de pèlerinage depuis le Moyen Age. La cathédrale est grandiose, baroque, nous avons pu y filmer presque tranquilles. On voit toujours des gens bizarres dans ces lieux. Dans une crypte où on voulait discrètement filmer, un type avec un habit de pèlerin déambulait, touchait les statues, s’asseyait, regardait les gens. Curieux s’il faisait partie d’un éventuel service d’ordre de la cathédrale, je penche plutôt pour un illuminé épris d’une mission divine de surveiller la cathédrale de son propre chef. On en a croisé d’ailleurs bien peu, les marcheurs n’attendent pas qu’il fasse 5° pour marcher trois mois dehors. On est un peu fous en voyant la température dégringoler sans fin dans le camping-car. 6° à 4 heures du matin dans la cellule, je vous assure que ce n’est pas très chaud. Heureusement on a un chauffage au gaz, mais on n’ose pas encore le laisser bruler toute la nuit.

samedi 19 décembre 2009

La cartouche!

Pour répondre à "Anonyme", (c'est qui anonyme!!?)
voilà la fameuse pile et le concessionnaire nous a fourni une cartouche.
Encore un petit tour chez un transporteur, mais Benji les connait maintenant, il va passer son permis Fenwick ;)



Le Portugal

dans la vallée du Douro

Après avoir fait près de 2000 km du Sud au Nord pendant un mois au Portugal, et bien, même si Porto et la vallée du Douro nous ont laissé un superbe souvenir, on ne garde pas un souvenir global très positif de ce pays, et pour plusieurs raisons.

Nous avons commencé à visiter le pays par le sud, l’Algarve, et manquant d’expérience et de contraintes de temps, nous y avons laissé un peu trop de jours à la recherche de choses intéressantes. En fait, en Algarve, à part les plages et les boites de nuit, il n’y a pas à s’éterniser. Voir une plage et la pointe de Sagrès, en 2 ou 3 jours, est largement suffisant. Naïfs, nous y avons passé trop de temps et avons fini par nous lasser et être déçus. Ensuite Evora, patrimoine mondial de l’Humanité est une jolie ville médiévale avec des remparts, comme tant d’autres au Portugal ou ailleurs. Cette ville, que l’on attendait comme une étape importante nous a laissé sur notre faim. Ensuite Lisbonne, et là aussi j’attendais avec impatience de visiter enfin cette ville m’a paru bien fade comparée à Porto. Léchée, propre avec ses restaurants pour touristes, Lisbonne a l’allure d’une grosse ville européenne formatée par les grandes enseignes des rues piétonnes. Porto nous a en revanche charmés. Certains bâtiments sales et en ruine, la ville dégage justement une vie et un caractère qui vaut le détour. La vallée du Douro, lorsqu’il fait beau est une magnifique promenade au milieu des vignes accrochées aux collines et baignée par le fleuve.

N’espérez pas partager vos impressions avec des Portugais parce que bien peu de ceux que nous avons rencontré parlait autre chose que le portugais, langue latine à l’écrit dont on peut deviner quelques mots, mais à l’oral, elle est totalement incompréhensible à tout locuteur d’une autre langue latin, français, espagnol, italien, peu importe, les portugais sont les seuls à se comprendre. J’imaginais que beaucoup parlaient français, et effectivement dans les campagnes beaucoup de jeunes et de moins jeunes ont vécu en France. Pourtant, au fond de la campagne, nous ne sommes pas allés camper pendant 8 jours dans un café de village pour trouver un francophone.

La cuisine portugaise n’est pas particulièrement connue et c’est justifié. La morue n’est pas un poisson raffiné, s’il existe des centaines de recettes, elles ne m’ont pas laissé un souvenir mémorable. Dans les restaurants, il n’est pas évident de trouver des serveurs qui parlent à peu près anglais. Il y en a même beaucoup qui n’ont pas les moindres notions d’anglais, rien, pas un mot. En revanche s’ils n’ont pas de langage commun avec vous, ils n’oublient pas le langage de l’argent, et de vous facturer des entrées pas toujours très réussies à des prix exorbitants. (15 euros d’entrée pour des plats à 10 euros….) L’impression est qu’on veut pomper au maximum le touriste tant qu’il est là, sans réfléchir qu’un touriste mécontent donne une image déplorable du pays et casse la venue de futurs clients. Nous n’avons pas eu à faire très souvent aux restau, ni aux hôtels étant en camping-car. Dans ce cas, vous avez affaire avec les campings : dans le sud c’est au moins 20 euros pour deux pour une nuit, dans le nord on a payé 10 euros.

Quant à la conduite automobile, c’est tout une affaire, et il faut avoir le cœur bien accroché. On se fait avoir régulièrement. Les routes sont en bon état, les voitures sont de vraies voitures, on n’a pas l’impression d’être dans un pays sous développé. Pourtant les conducteurs ont des comportements totalement incohérents. Ils se mettent dans des situations dangereuses par leur manque d’anticipation. Même si ce qu’ils font n’est pas toujours absolument interdit, cela reste dangereux d’hésiter dans un rond point, de piler pour rien au milieu d’une voie rapide, de s’arrêter pour téléphoner sur une voie d’arrêt d’urgence, de rouler à 50km/h sur une autoroute, de vous couper la route etc etc

Le Portugal est un joli petit pays pour passer 8 jours l’été dans les collines verdoyantes et rentrer chez soi ensuite. Malheureusement, l’image qu’ont beaucoup de Français qu’il s’agit d’un pays arriéré, agricole, qui a une génération de retard n’est pas fausse, même si le pays a énormément évolué depuis la Révolution des Œillets de 1974. Bien entendu, comme partout, il y a des gens intelligents et passionnants et d’autres qui n’ont rien vu d’autre que leur village de 42 habitants.

mercredi 16 décembre 2009

Dormir chez le concessionnaire

On aura fait pas mal d'expériences... dont la dernière en date: dormir chez un concessionnaire. Ils nous ont monté cette fameuse pile qu'on a reçue ce matin dans l'entrepot d'un transporteur (on se fait une spécialité de courir dans toutes les zones industrielles pour récupérer des paquets puisqu'on n'a pas d'adresse) Ensuite il a fallu la faire monter; ce qui est enfin chose faite! mais manque de bol ladite pile marche avec une cartouche de méthanol particulière qui n'arrivera que demain! Nous voilà donc une nouvelle fois à devoir attendre que le temps passe pour avancer!
Heureusement, le concessionnaire a été sympa et nous a laissé nous stationner dans son enclos avec l'électricité. Il ne nous suffit que de ça pour notre bonheur; internet, du chauffage et du jus.
On espère cette fois que la cartouche sera bien là demain, et qu'on pourra décoller enfin de Porto alors que nous y sommes depuis 10 jours!!

lundi 14 décembre 2009

le froid!

Quand on est allé 3 mois au Canada, le froid on connait! ;)
Mais en camping car c'est un peu différent!
La pluie, on a déjà connu: la nuit où on est réveillés toute les heures parce que les gouttes frappent sur la capucine, l'inondation dans l'entrée par la porte de la cellule: il y a des rails au dessus des ouvertures pour dévier l'eau et éviter que les gouttes tombent sur les portes et s'infiltrent. Mais là, il pleuvait trop, ou le camping car était penché d'une mauvaise façon, des gouttes tombaient sur la porte et s'infiltraient jusqu'à l'intérieur. Une flaque de 50 centimètres s'était formée dans l'entrée le temps qu'on s'en aperçoive! Heureusement, Benji est sorti courageusement pour coincer un morceau d'aluminium plié pour dévier le flot de l'eau. On entendait ploc, ploc ploc sur le marche pied comme si un robinet était ouvert.
On a eu aussi de la bouillasse dans un camping avant d'arriver à Porto, et on a vu Coimbra un dimanche pluvieux. On avoue: on n'a pas mis le nez dehors...

Maintenant, c'est au tour du froid! 5° ce matin à 9 heures dans la cellule, il a fallu allumer le chauffage pour ne pas se transformer en glaçons. Mais le problème, qui ne se résoud pas avec un quatrième pull, est que notre cher camping-car n'est pas équipé hors gel: les batteries ne sont pas adaptées, et déjà qu'elles se déchargent très vite, alors avec du gel, n'en parlons pas!
Le système d'eau n'est pas protégé par le froid: le réservoir d'eaux sale en particulier se trouve sous le camion à l'arrière, le chauffe-eau (système avec un serpentin dans une cuve pleine d'eau) n'a pas le droit de geler non plus au risque d'être en morceau.

Autant dire qu'on va fuir prestement les températures fraiches du moment pour se précipiter au Maroc, en espérant ne pas se faire avoir par les montagnes notamment!
La prochaine étape importante de notre périple est Saint Jacques de Compostelle en fin de semaine, puis la Corogne, et Madrid (oui oui, hop, carrément).

dimanche 13 décembre 2009


Un petit bonjour de la vallée du Douro pleine de soleil!
On ne fait pas souvent des photos-touristes avec nous dessus, donc photo rare! :)
Elle est nuageuse, mais c'est à cause du soleil!
On ne se dorre pas non plus la pilule, il faisait 7° cette nuit, record battu!

jeudi 10 décembre 2009

Jolie ville que Porto! plus honnete peut-être, et plus interessante que Lisbonne, qui est une capitale bien léchée, une grande ville comme on en voit partout en Europe. Rien n'est vraiment original à Lisbonne, de peur sans doute de ne pas plaire aux touristes. On trouve les mêmes vêtements dans les mêmes magasins, les mêmes enseignes, les mêmes vitrines, les mêmes rabatteurs de restaurants pour touristes .
Ici en revanche, des quantités d'immeubles sont plus ou moins en ruine, ils sont tous hétéroclites, de styles et d'époques différentes. La promenade est sans fin, chaque petite rue appelant une nouvelle curiosité. La ville vit, respire, travaille. Elle n'est pas forcément très propre, le marché sent le marché, les façades sont noires, justement c'est une vraie ville!

mercredi 9 décembre 2009

Porto

Nous sommes arrivés hier à Porto, et encore camping pour avoir de l'électricité. Les campings sont carrément à moitié prix que ce qu'on a payé à Séville ou dans l'Algarve, il faut dire qu'on est dans la saison la plus creuse de l'année. Journée laborieuse aujourd'hui, pire que des horaires de bureau. On arrivant hier, on a bien spécifié au gérant du camping qu'on ne voulait pas d'arbres autour de notre emplacement pour la parabole. Je suis sortie avec la boussole comme on fait maintenant souvent pour repérer la direction 120° Est, position de notre satellite. Le gars est venu ensuite nous apporter le ticket et nous demander gentilment si la télé marchait avec la parabole. Je ne l'ai pas contredit, et comme on n'a pas mis le nez dehors de la journée, le pauvre doit vraiment se demander pourquoi deux français viennent à Porto dans un camping pour regarder la télé toute la journée...
y'a vraiment des gens bizarres!! ;)

mercredi 2 décembre 2009

à Lisbonne....

Alors vous allez me dire: pas besoin d'aller à Lisbonne pour manger des frittes Mcdo... on peut très bien le faire à New York ou Paris (villes prises au hasard ;) )
Mais ici, même sans être écologiste militant, vouloir du pain avec moins de 42 ingrédients, de la viande 100% viande, des yaourts blancs sans gélatine, du chocolat en poudre à mettre dans le lait et non du "sucre chocolaté", est une aventure extrêmement délicate. On écume bien les Carrefours (bravo la découverte culturelle...) mais là aussi le rayon viande fait froid dans le dos: pas moyen de trouver de la "vraie viande" sans rien d'autre dedans que de la viande. Même la viande estampillée 98% était une espèce de mélange très louche et absolument mauvais. La solution du globe trotteur désespéré est donc de se retourner vers les valeurs sûres qui rassurent: le macdo... et on n'a même pas honte, au moins on a mangé de la vraie viande 100%!
Voilà la réponse de la devinette: nous étions sous le point rouge de cette carte, Monsarraz, magnifique petit village médiéval. C'est notre itinéraire depuis Albufeira au sud du Portugal, il y a 10 jours. Nous étions donc en plein milieu des terres, très loin de la mer. Toute cette étendue d'eau est des lacs artificiels créés par un barrage voisin. Nous sommes maintenant à Sintra en route vers Porto.

mercredi 25 novembre 2009

petit déjeuner au soleil :)

ça à l'air idyllique comme ça, mais vous ne voyez pas sur la photo que nous avons battu le record de température au lever: 8°C!
Un petit rayon de soleil et on double rapidement la température. Le problème dans cette merveilleuse maison roulante est ce grand écart tous les jours entre le matin (8/10°C), et l'après midi, où en plein soleil, il peut faire 28°C dans la cellule. (la partie habitation du camion)

mardi 24 novembre 2009

Que de violence....


... envers les aubergines! On se fait des petits plats, ou plutôt JE fais des petits plats ;)

Pour être efficace à bord d'un camping-car, il faut se répartir les tâches. On n'a pas été long à déterminer qui serait le plus efficace en cuisine (moi!) et un tout petit peu moins rapides pour déterminer qui serait le plus efficace pour conduire le camion: Benji!
je fais donc la cuisine (je nourris mon mari, sinon il oublie de manger) et il conduit (sinon on avance à 40 km/h...)

dimanche 22 novembre 2009


Encore arrêtés dans une aire pour avoir de l'électricité et pour travailler. Cette fois nous sommes tombés sur une magnifique aire desserte en cette saison. On s'y plait tellement qu'on serait tentés de trainer!

samedi 21 novembre 2009

Et oui! ceci est la preuve: Benji a touché à une casserole!!

.voilà le fameux chili de Benji..


vendredi 20 novembre 2009

Le bout du monde!

Après avoir longé plus ou moins la cote Sud du Portugal, plages et villes touristiques essentiellement, nous nous apprêtons à commencer la remontée vers le Nord.
ça promet des vidéos que vous allez vous arracher!! ;)

lundi 16 novembre 2009

L’aroz de marisco est célèbre ici au Sud Portugais maritime. On vous sert une soupe de crustacés avec du riz au fond et le tout bien bouillant ! Les voyages forment la jeunesse c’est bien connu. Sans doute madame de Rothschild indique comment éplucher des crevettes avec coteau et fourchette, mais tant qu’elles sont froides, vous ne vous y lancer pas. Une fois qu’on vous les sert bouillante et appétissantes, l’envie de les manger donne des ailes et on se lance dans cette aventure culinaire : crac la tête se détache, hop d’un coup de couteau les premières écailles du corps sautent. Il faut ensuite délicatement glisser les fourches de la fourchette sous les écailles du corps, coincer la queue sous le couteau mais sans la couper, et négocier avec la bête pour qu’elle sorte de sa coquille. Voilà la bête, en un ou deux morceaux prête à être dévorée toute chaude !



jeudi 12 novembre 2009

Bon, alors aujourd'hui je ne sais vraiment pas ce que je vais vous raconter....
On travaille (mais ouiiiiii, on ne me croit pas, mais siiiii) On s'est posés dans un camping pour plusieurs jours pour combler notre retard dans différents domaines. Ce camping est très agréable juste à la frontière portugaise parce qu'il n'y a absolument personne. Il doit y avoir 3 autres campeurs dans tout le terrain. Un beau soleil, 25° la journée, et du vent d'automne dans les arbres qui perdent leurs feuilles!

mercredi 11 novembre 2009



Le quotidien (ou tri quotidien) du camping cariste…

28° aujourd’hui 11 novembre à Séville. C’est pénible ce ciel bleu, ça ne change pas !

L’intérêt c’est qu’on n’utilise pas de chauffage et que le panneau solaire charge.

Mais rassurez vous, il n’y a pas eu que ces températures clémentes, la preuve.



Code de la route

Chaque pays a ses habitudes en matière de circulation routière. La circulation est ce qu'il y a de plus familier et d'intime. Conduire et se déplacer mobilise des conditionnements humains très profonds, on s'en rend compte en Espagne. C'est un pays riche et moderne, pourtant il y a 20 ans, l'Espagne était pauvre presque sous-développée, et c'est ce qu'on ressent en conduisant. Ici on a une impression de déjà vu en Afrique par exemple, où le code de la route est indicatif, et de toute façon vu l'état des routes, ce n'est pas bien grave. Sauf qu'ici, cela prête à confusion puisque les routes sont "normales" propres parfaites, sauf les panneaux indicateurs qui laissent souvent franchement à désirer. Voir des comportements routiers de cow-boys surprend donc un peu dans ce contexte moderne.
3 voitures passent au feu rouge à chaque fois, des avenues entières de voitures garées en double file, on change de file sans regarder et sans clignotant, on s'est fait doublé par un cycliste sur une voie rapide, les gens s'arrêtent assez souvent au milieu de l'autoroute, heu pardon, au bout de la voie d'accélération, et s'insèrent donc à 20 à l'heure...
Quant aux indications des panneaux, ils ne sont pas là pour vous aider. Vous trouverez des sorties d'autoroute à gauche, des sorties de voies rapides à 180 ° quand vous arrivez à 110 km/h dedans, attention à la barrière, bref, on s'entraine pour le Maroc où se sera pire on pense!

dimanche 8 novembre 2009

samedi 7 novembre 2009

vendredi 6 novembre 2009

Faire des vidéos, des photos, des visites, des recherches, des trajets, des vidanges d'eaux grises et noires prend un certain temps! Ce qui explique pourquoi je ne mets pas grand chose sur mon blog. On vous raconte nos petites aventures en camping-car et pas les vidéos qu'on fait la journée ni les gens qu'on rencontre pour vous laisser la surprise quand elles seront publiées. Mais il ne faut pas croire qu'on passe notre journée à avoir quelques soucis electriques! rassurez-vous!

Cordoba aujourd’hui. Nos rencontres sont chaleureuses et accueillantes. La vie dans le camping-car s’organise bien malgré nos problèmes techniques. On espère que tout sera réglé lundi prochain à Séville puisqu’on a rendez-vous chez un concessionnaire de notre marque. Notre principal problème est l’électricité, qui a diverses répercutions. On pense (mais on n’est pas mécano) que le chargeur de batteries ne fonctionne pas bien, celui qu’on nous a gracieusement changé. D’ailleurs je pense que c’est justement parce que le concessionnaire y a touché qu’il ne marche pas.Résultats : la chasse d’eau et le système d’extraction d’odeurs ne marchent pas, l’eau chaude non plus, et la circulation d’air chaud du chauffage.

Autre gros problème qui est lié apparemment, c’est qu’on ne charge pas suffisamment quand on est branchés. On est restés 20 heures branchés au camping, et pourtant hier soir on était déjà trop justes. Il n’y a pas grand-chose à faire pour nous sans PC, sans internet, sans dvd. Comme on ne se laisse pas abattre comme ça, on a mangé des crêpes. Le petit frigo au gaz fonctionne, on peut donc acheter de la viande, des œufs, et mettre les bières au frais, ce qui est important pour ceux qui connaissent Benji ;)

Notre alarme gaz n’aime pas trop la crêpe flambée au Cointreau, mais rien de grave !

Enfin, en faisant la vaisselle de ces bonnes crêpes, la pompe à eau se mets à crachouiller ! voilà maintenant qu’on n’a plus d’eau propre!

Forcés à l’inactivité électrique, on est allés à 21h dans une station service pour faire le plein d’eau, regonfler les pneus et trouver une grille d’égout pour les eaux grises. Bon c’est mal, c’est pas bien, mais il n’y a pas d’installations adaptées pour les camping-car dès qu’on s’éloigne de la côte touristique. Et on perd un peu de culpabilité en se disant que nos eaux-grises sont juste de l’eau de vaisselle et de douche… heu, de toilette de chat puisqu’on n’a pas d’eau chaude !

lundi 2 novembre 2009

les SDF, suite

Notre cher concessionnaire nous avait certifié craché par terre qu’avec un panneau solaire et 2 batteries nous n’aurions pas le moindre problème d’autonomie électrique et si on était un peu juste au bout de 4 jours, on pourrait toujours se brancher sur des aires de vidange, passage obligé pour nos eaux usées. Et bien, ce n’est pas tout à fait ce qu’il se passe.

D'abord, il n'y a pas d'aires de services dans cette région d'Espagne. De nombreux sites indiquent des aires et des parkings, mais après 4 tentatives sur place et de ne rien trouver, on conclut qu'il n'y a pas d'aires du tout et qu'on va devoir se débrouiller autrement. Le camping-car est resté devant le stade de foot de Bayacas pendant 3 semaines. Quelques kilomètres, et beaucoup de soleil, n’ont pas suffit pour recharger la totalité des batteries. Nous sommes arrivés samedi après-midi à Grenade dans un petit quartier résidentiel tranquille juste à ¼ heure du centre ville. Malheureusement, le toit n’était pas assez au soleil sans doute, et les batteries trop vides, parce que rentrés dimanche soir après une grande virée vidéo dans la ville, les batteries étaient presque à plat. Plus de batteries pour nous signifie qu’on peut juste se coucher et rien d’autre : il nous faut du courant pour les ordinateurs, et pour internet. Le plus gros consommateur, dont on ne maitrise pas encore bien la consommation, est le convertisseur 220V. Comme tout le monde sait ( ;) ) les batteries embarquées sont en 12v, qu’il faut transformer en 220 pour les appareils électriques classiques, ce qui bouffe de la batterie bien entendu.

Nous avons juste eu le temps (et la présence d’esprit, ha les jeunes, ils essaient de gérer quand même) de trouver sur le net un camping tout près de Grenade pour y passer la nuit, se brancher, et y passer une bonne partie du lundi qui est férié ici pour monter la vidéo d’hier et préparer la suite du voyage.

Bon, il est vrai que trouver un camping à 21h dans une ville pleine de travaux que notre cher GPS a du mal à gérer n’est pas une promenade de santé, avec en plus un réservoir d’essence vide…. Nous avons donc fait ce que tous les sites déconseillent : arriver dans un lieu pour passer la nuit, de nuit pour ne rien voir d’où on se pose ! Mais bon, on a fini par faire les 6 kilomètres qui nous séparaient du camping en une heure, trouver de l’essence et le camping, trouver la réception du camping, trouver une prise triphasée pour nous brancher, ne rien casser et diner.

Juste pour vous mettre l'eau à la bouche, les vidéos et photos seront en ligne... en janvier! ;)



jeudi 29 octobre 2009

Bientôt la fin des vacances et le début du boulot!

Nous avons passé ce début de semaine à courir après des paquets postaux à Grenade, et on y retourne à Orgiva. Grande solidarité avec les sdf, quand on n'a pas d'adresse, c'est ultra chiant de se faire envoyer le moindre truc. Comme la maison est isolée, il n'y a pas moyen que le facteur la trouve, et on ne va pas non plus lui demander de monter 4 kilomètres, de redescendre un km vers le village par la petite route, puis de trouver le chemin de terre entre 2 maisons pour monter au gite. Notre attente de 2 heures sur le quai de chargement de l'entrepôt de DHL a été récompensée, nous avons enfin récupéré presque tous nos paquets. Nous sommes maintenant imbattables en poligono indutriels, charmantes banlieues de Grenade. Pour trouver ce fameux entrepôt, on a du demander à 4 personnes sans arriver à trouver, et on a fini par suivre un camion jaune pour lui demander où était la rue.

On a quand même profité d'être dans une grande ville pour nous ravitailler;
Voilà une petite partie de nos provisions, un peu plus et ça va sentir l'épicerie de nos campagnes :)

Bayacas!

Nous sommes quand même dans un village hautement connu (oui, il est un peu en altitude). Juste au dessus d'Orgiva, qui est déjà une petite ville de montagne, on accède à Bayacas par une petite route raide qui descend entre le vide de la vallée et les arbres contre la paroi rocheuse. Ça tourne et on finit par arriver sur une petite place avec un arbre, un banc, 3 petits vieux et 12 voitures garées. En tout dans le village, il y a une église, une cabine téléphonique, mais on a piqué le téléphone il y a 4 mois, et 20 maisons accrochées à la colline. Il y a aussi par mal de chats, et surtout des corniaux. Il ne s'agit pas là de chiens, mais de corniaux: des trucs qui se sentent obligés d'aboyer dès que vous passez à moins de 50 mètres de leur grillage, et même si personne ne passe, ils se sentent obligés de se manifester. Ce genre de bête est universel ici.
Iil n'y a que quelques anciens qui sont encore au village, quelques jeunes qui viennent les voir de la ville les we, et surtout les britishs! Ils sont partout ces gentils anglais, et il y a de tout:
depuis l'ancien cadre de la city qui a tout plaqué pour faire de l'huile d'olives et des chèvres, jusqu'au plus grasseux sdf pseudo new age qui attends les extra-terrestres.
Il faut dire qu'il fait un climat autrement plus agréable qu'en terre grande bretonne: 360 jours de soleil par an, nous sommes le 27 octobre et on n'a pas encore sortis les pulls, sauf le soir. J'avoue que je n'ai pas testé la piscine parce que comme les nuits sont fraiches, l'eau ne se réchauffe pas assez à mon goût.
A Orgiva on peut croiser des dizaines de voitures couvertes de poussières, avec le volant à droite bien entendu, pleine de gars ou de filles, on sait pas toujours très bien, les cheveux en rasta.
Les propriétaires du gite sont belges ou français et madame a l'air anglais aussi, mais son accent n'est pas très clair. Elle nous a raconté qu'ils ont passé les 10 premières années de leur mariage à voyager en stop dans le monde entier... tient, drôle d'idée! ;) maintenant ils s'occupent de leur gite et font de l'huile d'olives depuis 11 ans dans ce petit village avec leurs enfants ados.

mardi 27 octobre 2009

Première casse!

Nous décidons de nous lever tôt et d'aller faire une rando autour de Pampeinera. Il faisait un beau temps clair, pas trop chaud. Nous avons déjeuné à Pampaneira au retour, puis fait une halte à Bubion pour jeter un œil au village. Nous avons toujours le problème de trouver une place assez grande pour nous garer. Nous avions trouvé un beau parking, mais avec une montée un peu sévère. À la montée, comme d'habitude dans ces cas là, les béquilles ont touchées le bitume puisqu'on est assez long après les roues. Quand on est partis, on s'est dit qu'il faudrait mieux coller le talus à droite pour prendre le moins de pente possible. Et bien c'était une mauvaise idée. J'étais dans la rue devant pour m'assurer de la circulation et en tournant on a arraché le petit luminion et le réflecteur à droite. Une partie du pare-choc est bien entamé aussi. Benji ne s'est même pas rendu compte qu'il arrachait tout ça puisqu'il pensait que c'était juste les béquilles en touchant par terre. En fait, une dame nous a dit plus tard qu'on avait peut être touché une branche qui dépassait du talus, ce qui serait donc un peu moins de notre faute. Enfin bref, on a pété notre premier truc sur le camping-car, mais par excès de zèle. On sait désormais que cette pente était un peu raide. Le résultat c'est un luminion cassé. On a remis le pare-chocs qu'on va pouvoir scotcher je pense. Quant au réflecteur, on l'a récupéré il est juste cassé en 2, et on espère le refixer. Comme on avait pas de gros scotch (c'est mal, on avait lu qu'il en fallait dans la boite à outils, mais j'ai procrastiné d'en acheter) le morceau de pare-chocs est tombé, et voilà c'est malin les jeunes, comme ça on a un trou à l'arrière du camping-car. Bon, mais rien de dramatique.


Voilà le travail... là on a sorti les béquilles

Malaga





Visite dans la journée de Malaga:

Le musée Picasso. Le peintre est né dans cette ville qui s'en sert un peu pour se donner du lustre pour être honnête; le musée a quelques pièces, inconnues pour la plupart, mais c'est un peu léger on a trouvé.
Le Gibralfaro, belle forteresse arabe, et l'Alacazaba, l'autre morceau de la forteresse plus bas vers la mer.
Un petit avant-gout de l'Alhambra bientôt :)

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