jeudi 1 avril 2010

La géographie appliquée

Le voyage en camping-car a cet avantage de voir les kilomètres, de réaliser qu’aller à Madrid ou Venise n’est pas la même chose, une sorte de géographie appliquée. On redécouvre les montagnes comme obstacles naturels à la circulation, et on découvre douloureusement que passer un tunnel dans les Alpes est loin d’être gratuit. On peut expérimenter les changements de températures en fonction de l’altitude. C’est saisissant de voir qu’il y a de la neige en haut d’une côte, alors qu’il n’y en avait plus au raz de l’eau sans qu’on ait eu l’impression de gravir des montagnes. L’autre élément qu’on réalise aussi est la confrontation aux éléments naturels. Changer de lieu tous les jours nous fait rencontrer différentes températures et, différents climats. Comme on a un thermomètre hygromètre, on sait précisément la température et l’humidité.

Ex : Venise le matin : 96% d’humidité.

Petit village sur la route vers la Croatie : 40%... Venise donne l’impression de dormir dans une baignoire, tout est moite et froid, c’est charmant.

On oublie et on perd tout cela dans nos vies modernes ; sentir le vent, expérimenter les écarts de température en fonction de l’heure de la journée, la voir subitement monter dès qu’on est au soleil, tout cela peut être un peu éprouvant pour l’organisme, mais finalement, nous met au diapason de notre environnement.

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