samedi 19 décembre 2009

Le Portugal

dans la vallée du Douro

Après avoir fait près de 2000 km du Sud au Nord pendant un mois au Portugal, et bien, même si Porto et la vallée du Douro nous ont laissé un superbe souvenir, on ne garde pas un souvenir global très positif de ce pays, et pour plusieurs raisons.

Nous avons commencé à visiter le pays par le sud, l’Algarve, et manquant d’expérience et de contraintes de temps, nous y avons laissé un peu trop de jours à la recherche de choses intéressantes. En fait, en Algarve, à part les plages et les boites de nuit, il n’y a pas à s’éterniser. Voir une plage et la pointe de Sagrès, en 2 ou 3 jours, est largement suffisant. Naïfs, nous y avons passé trop de temps et avons fini par nous lasser et être déçus. Ensuite Evora, patrimoine mondial de l’Humanité est une jolie ville médiévale avec des remparts, comme tant d’autres au Portugal ou ailleurs. Cette ville, que l’on attendait comme une étape importante nous a laissé sur notre faim. Ensuite Lisbonne, et là aussi j’attendais avec impatience de visiter enfin cette ville m’a paru bien fade comparée à Porto. Léchée, propre avec ses restaurants pour touristes, Lisbonne a l’allure d’une grosse ville européenne formatée par les grandes enseignes des rues piétonnes. Porto nous a en revanche charmés. Certains bâtiments sales et en ruine, la ville dégage justement une vie et un caractère qui vaut le détour. La vallée du Douro, lorsqu’il fait beau est une magnifique promenade au milieu des vignes accrochées aux collines et baignée par le fleuve.

N’espérez pas partager vos impressions avec des Portugais parce que bien peu de ceux que nous avons rencontré parlait autre chose que le portugais, langue latine à l’écrit dont on peut deviner quelques mots, mais à l’oral, elle est totalement incompréhensible à tout locuteur d’une autre langue latin, français, espagnol, italien, peu importe, les portugais sont les seuls à se comprendre. J’imaginais que beaucoup parlaient français, et effectivement dans les campagnes beaucoup de jeunes et de moins jeunes ont vécu en France. Pourtant, au fond de la campagne, nous ne sommes pas allés camper pendant 8 jours dans un café de village pour trouver un francophone.

La cuisine portugaise n’est pas particulièrement connue et c’est justifié. La morue n’est pas un poisson raffiné, s’il existe des centaines de recettes, elles ne m’ont pas laissé un souvenir mémorable. Dans les restaurants, il n’est pas évident de trouver des serveurs qui parlent à peu près anglais. Il y en a même beaucoup qui n’ont pas les moindres notions d’anglais, rien, pas un mot. En revanche s’ils n’ont pas de langage commun avec vous, ils n’oublient pas le langage de l’argent, et de vous facturer des entrées pas toujours très réussies à des prix exorbitants. (15 euros d’entrée pour des plats à 10 euros….) L’impression est qu’on veut pomper au maximum le touriste tant qu’il est là, sans réfléchir qu’un touriste mécontent donne une image déplorable du pays et casse la venue de futurs clients. Nous n’avons pas eu à faire très souvent aux restau, ni aux hôtels étant en camping-car. Dans ce cas, vous avez affaire avec les campings : dans le sud c’est au moins 20 euros pour deux pour une nuit, dans le nord on a payé 10 euros.

Quant à la conduite automobile, c’est tout une affaire, et il faut avoir le cœur bien accroché. On se fait avoir régulièrement. Les routes sont en bon état, les voitures sont de vraies voitures, on n’a pas l’impression d’être dans un pays sous développé. Pourtant les conducteurs ont des comportements totalement incohérents. Ils se mettent dans des situations dangereuses par leur manque d’anticipation. Même si ce qu’ils font n’est pas toujours absolument interdit, cela reste dangereux d’hésiter dans un rond point, de piler pour rien au milieu d’une voie rapide, de s’arrêter pour téléphoner sur une voie d’arrêt d’urgence, de rouler à 50km/h sur une autoroute, de vous couper la route etc etc

Le Portugal est un joli petit pays pour passer 8 jours l’été dans les collines verdoyantes et rentrer chez soi ensuite. Malheureusement, l’image qu’ont beaucoup de Français qu’il s’agit d’un pays arriéré, agricole, qui a une génération de retard n’est pas fausse, même si le pays a énormément évolué depuis la Révolution des Œillets de 1974. Bien entendu, comme partout, il y a des gens intelligents et passionnants et d’autres qui n’ont rien vu d’autre que leur village de 42 habitants.

7 commentaires:

  1. di kon est touss handicape tant ke ti é

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  2. portugal sous devellope lol ia 30 an ok mais aujourdui non jrespecte tes impressions mais dit pas des conneri

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  3. par contr ta tres bien resumer leur manier de conduire on a le plu gros taux daccident en europe

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  4. et tu c kommen i viven ceux qui on rien vu dautr a par leur village tu di ke c imbeciles lol sa y est sa va a lisbonne et a porto et sa croi connaitr le pays lol ta pa aimer le portugal c ton avis mais quand je lis des conneris pareil

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  5. voilà la preuve de la grande évolution mentale de certains Portugais et de leur niveau en orthographe aussi.
    C'est bien de lancer un débat, encore faut-il le faire selon les règles de la politesse et avoir le courage de signer.

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  6. ou lalala : qu'elle prose!! on se passerai bien de ce genre de commentaire
    quelle culture ,quel français digne d'un super héros en littérature
    bravo pour cet anonyme
    heureusement le ridicule ne tue pas !!!!
    et en plus quelle distinction ....

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