lundi 2 novembre 2009

les SDF, suite

Notre cher concessionnaire nous avait certifié craché par terre qu’avec un panneau solaire et 2 batteries nous n’aurions pas le moindre problème d’autonomie électrique et si on était un peu juste au bout de 4 jours, on pourrait toujours se brancher sur des aires de vidange, passage obligé pour nos eaux usées. Et bien, ce n’est pas tout à fait ce qu’il se passe.

D'abord, il n'y a pas d'aires de services dans cette région d'Espagne. De nombreux sites indiquent des aires et des parkings, mais après 4 tentatives sur place et de ne rien trouver, on conclut qu'il n'y a pas d'aires du tout et qu'on va devoir se débrouiller autrement. Le camping-car est resté devant le stade de foot de Bayacas pendant 3 semaines. Quelques kilomètres, et beaucoup de soleil, n’ont pas suffit pour recharger la totalité des batteries. Nous sommes arrivés samedi après-midi à Grenade dans un petit quartier résidentiel tranquille juste à ¼ heure du centre ville. Malheureusement, le toit n’était pas assez au soleil sans doute, et les batteries trop vides, parce que rentrés dimanche soir après une grande virée vidéo dans la ville, les batteries étaient presque à plat. Plus de batteries pour nous signifie qu’on peut juste se coucher et rien d’autre : il nous faut du courant pour les ordinateurs, et pour internet. Le plus gros consommateur, dont on ne maitrise pas encore bien la consommation, est le convertisseur 220V. Comme tout le monde sait ( ;) ) les batteries embarquées sont en 12v, qu’il faut transformer en 220 pour les appareils électriques classiques, ce qui bouffe de la batterie bien entendu.

Nous avons juste eu le temps (et la présence d’esprit, ha les jeunes, ils essaient de gérer quand même) de trouver sur le net un camping tout près de Grenade pour y passer la nuit, se brancher, et y passer une bonne partie du lundi qui est férié ici pour monter la vidéo d’hier et préparer la suite du voyage.

Bon, il est vrai que trouver un camping à 21h dans une ville pleine de travaux que notre cher GPS a du mal à gérer n’est pas une promenade de santé, avec en plus un réservoir d’essence vide…. Nous avons donc fait ce que tous les sites déconseillent : arriver dans un lieu pour passer la nuit, de nuit pour ne rien voir d’où on se pose ! Mais bon, on a fini par faire les 6 kilomètres qui nous séparaient du camping en une heure, trouver de l’essence et le camping, trouver la réception du camping, trouver une prise triphasée pour nous brancher, ne rien casser et diner.

Juste pour vous mettre l'eau à la bouche, les vidéos et photos seront en ligne... en janvier! ;)



3 commentaires:

  1. ou lalal faut pas perdre le moral n'est ce pas !!! le bon vin remonte la mécanique

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  2. tiens voilà le plat de resistance qui vient hummm c'est bon !!

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  3. Bonjour

    Dites moi ! quelle aventure mais je vois que vous ne vous laissez pas abattre et vous avez raison
    Geneviève

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