mardi 30 mars 2010

la fine équipe

La fine équipe est toujours la même, et la monture aussi.

La répartition des taches étant désormais établie, tout roule :

Je cuisine et je prévois les repas, sur les suggestions (voir plus ;) de mon cher mari. Lui conduit le camping-car, et il s’occupe de casser les luminions. On va, je pense, pouvoir déterminer un ratio de luminions par kilomètre parcouru. En effet, on en a cassé 2 lors du premier voyage, et nous cassons notre premier au bout d’à peine 10 jours. A part ça, il conduit très bien ce gros balourd de camion. 2,20m de large et 6,5 m de long, ça ne se conduit pas comme une voiture. Il plafonne à 90km/h dans les cotes, aucune reprise et n’oublions pas qu’on ne voit absolument rien à l’arrière. Donc à part les fameux luminions, mon chauffeur nous promène ces 2,5 tonnes sans problèmes. Dans les petites routes de Toscane pleine de charme, des demi-tours sur des routes à moitié en terre pas assez larges pour nous, en pente, avec des voitures qui attendent pour passer, et des branches qui râpent le toit à chaque manœuvre, et bien, les doigts dans le nez, ça passe sans problème. On a juste laissé un peu de gomme sur la route parce que le camion peinait un peu, on a fait crisser les pneus. Vous allez me dire, « mais que faites vous dans des routes pour tracteurs ? », et bien demandez au GPS qui était configuré sur « le plus court », qui nous fait donc gagner 50 mètres en nous faisant passer par des chemins de terre. Déjà que les routes dans cette région sont franchement limites même pour une voiture, pour nous ça devient de la haute voltige. Bref, ce fameux luminion, comme les autres, ce n’était pas de chance. On était dans une route bordée de murs sur la droite, de nuit, des voitures en face roulant à fond et au milieu de la route, forcément, au bout d’un moment, le coup de volant pour éviter la voiture d’en face nous a fait frotter le coté droit du camion contre le mur. Pas de dégâts sérieux, la carrosserie est en plastique.

Si voyager en camping-car fait un peu « manouches », camping amélioré, nous, nous découvrons les joies du camping-car. Nous avons vécu pendant 2 mois en hiver, le froid, la nuit à 17h, l’humidité, les problèmes d’électricité et de toilettes. Désormais tout va mieux : toujours notre cher problème de fusible qui saute sans qu’on lui demande rien, mais désormais, on a pris l’habitude de l’enlever à chaque fois qu’on roule. Les toilettes sont donc formidablement inodores.

Pour ceux qui n’ont pas suivi nos aventures de novembre et décembre, nos toilettes ont un système d’extraction d’air qui fonctionne avec un fusible qui grille quand on roule. Réparateurs, spécialistes sur les forums, rien n’y fait, il saute toujours et on ne sait pas comment faire.

Ensuite nous expérimentons d’avoir chaud ! Le climat est bien meilleur, la nuit, il ne fait pas en dessous de 10 degrés. Et on n’hésite plus à allumer le chauffage, sans problème de butane et de propane.

Enfin, on s’habitue. On maitrise les habitudes de ce type de voyage, et on n’y prête donc beaucoup moins attention. Sans compter aussi qu’en Italie, c’est le pays des camping-cars, il y a des aires de vidange partout, on oublie cette contrainte des eaux usées.


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