Je suis scandalisée, horrifiée, outrée: on a mangé du blanc de poulet ce soir au diner, ce qui arrive relativement souvent. Comme le blanc de poulet c'est un peu blanc, j'ai pensé au pot de moutarde de Dijon que j'avais croisé dans le frigo hier; et là... surprise à la première bouchée: c'est sucré.... légèrement, mais ce n'est pas de la moutarde bien de chez nous. J'ai beau en mettre une louche sur le morceau de viande, ça ne fait rien, ça ne monte pas dans les sinus comme la vraie moutarde. Bon, passe encore qu'on indique « moutarde » sur un truc qui n'en est pas pour plaire au marché anglo-saxon, mais là, c'est écrit « moutarde de Dijon, made in France, à Dijon précisément, véritable moutarde française, la préférée des français, etc, etc ». C'est même pas de la mi-forte comme on en trouve et qui est bonne d'ailleurs, c'est carrément de la 1/10e de forte! Moi je suis choquée, la marque « moutarde de Dijon » est protégée et ça sert à quoi?? je vous le demande. On fait tout un pataquès à propos de la contrefaçon, mais qu'en est-il de l'auto-contrefaçon??
Je savais déjà que les produits mondialisés sont adaptés à chaque marché:
- le coca n'est pas tout à fait le même dans tous les pays;
- les macdos américains n'ont pas les mêmes approvisionnements qu'en France, concernant la viande surtout. A NY, on voyait des petits morceaux de graisse nager dans le steak du hamburger (miam :),
- il n'y a pas de Caramel Macchiato dans les Starbucks français par exemple.
Bon, tout ça n'est pas de la gastronomie et peut s'expliquer par des raisons locales. Mais quand même, fabriquer dans la même usine de la moutarde bonne pour la France et de l'édulcorée pour coller une étiquette en anglais dessus, je comprends pas. On ment à ces pauvres canadiens qui ne peuvent pas imaginer la roublardise des industriels de l'agroalimentaire à leur égard.
Il y a un magasin de trucs français dans la rue Dalhousie, je vais aller y faire une enquête et me ruiner pour ramener un vrai pot de vraie moutarde, non mais.
Je savais déjà que les produits mondialisés sont adaptés à chaque marché:
- le coca n'est pas tout à fait le même dans tous les pays;
- les macdos américains n'ont pas les mêmes approvisionnements qu'en France, concernant la viande surtout. A NY, on voyait des petits morceaux de graisse nager dans le steak du hamburger (miam :),
- il n'y a pas de Caramel Macchiato dans les Starbucks français par exemple.
Bon, tout ça n'est pas de la gastronomie et peut s'expliquer par des raisons locales. Mais quand même, fabriquer dans la même usine de la moutarde bonne pour la France et de l'édulcorée pour coller une étiquette en anglais dessus, je comprends pas. On ment à ces pauvres canadiens qui ne peuvent pas imaginer la roublardise des industriels de l'agroalimentaire à leur égard.
Il y a un magasin de trucs français dans la rue Dalhousie, je vais aller y faire une enquête et me ruiner pour ramener un vrai pot de vraie moutarde, non mais.
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