L'autobus canadien

Pour aller au musée qui fera l'objet d'un post bientôt (oui encore un musée, j'ai fait la liste pour tous les faire) j'ai pris le bus. Aventure parce que hier a été ma première expérience d'autobus avec Françoise (et on s'est trompées, retour, etc, etc... ) Comme je vous l'avais dit il y a quelque temps, les bus étaient en grève pendant des semaines au début de mon séjour. Je n'ai donc pas pris l'habitude de les prendre et je n'en ai d'ailleurs pas besoin.
J'ai donc étudié avec attention le plan pour prévoir mon trajet, ce qui n'est vraiment vraiment vraiment pas clair, mais j'ai surmonté cet obstacle. Le deuxième obstacle est de trouver des tickets de bus. Le site (OC transport) indique les revendeurs de tickets, et formidable il s'en trouve un juste à coté de chez moi. J'y passe donc, trouve la clinique (...?), puis le panneau « dépanneur » dans la clinique qui vend des tickets... sauf le samedi entre 13h30 et 14H, et il est 13h36.... les tickets sont des espèces de tout petits papiers verts fluos d'un dollar chacun, mais il faut en mettre 2. Faire des papiers de 2 dollars ne leur a pas traversé l'esprit...
Bon, c'est pas grave, j'ai pu « visiter » la voie rapide avec ses maisons en ruine pour rejoindre la rue Rideau où j'avais vu plein de revendeurs. Je trouve enfin mes tickets + mon arrêt! (chouette!)
Je monte dans le bus et finis par me renseigner auprès du chauffeur pour savoir où descendre. Alors au Canada, tout le monde il est gentil, vous ne pouvez pas juste demander une info, il faut en plus raconter votre vie, faire « mmm, mmm », quand le chauffeur vous dit que son arrière petit cousin est allé une fois à Paris. Bref, vivement l'anonymat des caissières de Paris qui ne vous disent même pas bonjour ;)
J'ai même réussi à prendre un autre bus pour le retour. La porte du bus qui ne s'ouvre pas à l'arrêt (avec le plan touristique à la main) et la chauffeuse vous crie « push quelque chose », le bus entier vous regarde, et heureusement une brave dame finit par toucher un petit bidule tout fin ou c'est écrit en somme de pusher pour sortir, pour délivrer la pauvre touriste et tout le bus en même temps. On se sent bête hein à ne pas savoir ouvrir une porte...! :) Après être descendue, j'étais en train de me dire qu'il me restait encore 20 bonnes minutes de marche pour rentrer chez moi quand un chauffeur d'une autre ligne s'arrête à ma hauteur et me demande si je veux monter.... le pauvre devait se sentir seul dans son bus sans doute. Je monte donc dans le carrosse qui me ramène à 5 minutes de chez moi... ma foi, si le Canada n'est pas le pays des boys scouts, je ne sais pas où c'est!